UCL Emperors: La Grande Première !

Par Jeremie Gaudez 

Le dimanche 21 févier, l’équipe de football américain de UCL a disputé l’un de ses premiers matchs. Au programme : les Greenwich Mariners, équipe invaincue cette année. Ceci représentait un test avant les deux prochains matchs de l’équipe, d’une toute autre ampleur : d’abord, le derby de Londres face à Imperial. Le deuxième et dernier match sera le Match Varsity contre King’s. Qu’est-ce que ce match de préparation a révélé, et qu’attendre de cette nouvelle équipe pour les deux prochains matchs ?

Une attaque en manque de rodages

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C’est probablement le point noir de cette journée. L’offense, qui avait pourtant montré de grandes promesses lors d’escarmouches contre les Queen Mary Vipers et les Southampton Stags, n’a jamais vraiment pu s’exprimer. Le meilleur quarterback de l’équipe étant blessé, son remplaçant manquait d’automatismes et n’a pas pu exploiter l’athlétisme de ses receveurs. Les linemens offensifs censés le protéger des joueurs ennemis n’ont pas non plus été convaincants et il s’est souvent retrouvé sous pression, sans possibilité de passe. C’est cette même pression qui empêcha l’attaque à la course de se développer ; au total, l’équipe n’a probablement pas dépassé les 50 yards gagnés à la course. Une grosse déception donc.

A noter cependant : la bonne conservation de balle de l’équipe.

Une défense et des specials teams prometteurs

Face à une équipe invaincue cette saison les Emperors n’ont pas démérités : la défense a rehaussé le niveau de l’équipe, stoppant le progrès de l’équipe adverse et se battant pour chaque yard concédé. Greenwich s’en est remis à un jeu s’orientant principalement sur la course, le quarterback de l’équipe ne tentant que 4 passes, toutes manquées. Mais, au fil du match, ce jeu à la course a fini par être plus efficace. Ils n’ont cependant réussi à marquer que deux touchdowns.

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La grande nouveauté de cette rencontre, c’était le début des specials teams de l’équipe (au football américain, ce sont les périodes où un joueur tape dans le ballon pour essayer de repousser l’équipe adverse ou marquer des points). Le personnel dédié à l’engagement a réussi à repousser l’équipe, lui faisant commencer ses phases offensives dans ses 25 mètres comparé à 30-35 mètres pour les Emperors. Pour le personnel dédié aux « punts » (coup de pied destiné à repousser l’équipe adverse après une phase offensive infructueuse), les Emperors ont réussi une tentative pour 30 yards environ, ont échoué une fois et, surtout, ont tenté une feinte. Au lieu de frapper la balle, ils ont osé une course qu’ils ont mené avec brio, relançant l’attaque avec une course de 10 yards.

Les Mariners, eux, n’ont pas réussi à botter un punt, concédant même des points sur ces phases. Une de leurs tentatives de but a été bloquée.

L’avenir

L’équipe a montré sa force et sa détermination, tenant tête à une équipe largement supérieure du moins sur le papier. Pour leur première année, les Emperors surprennent. De bonne augure donc, avant Imperial, équipe en difficulté cette année. UCL peut compter sur une défense solide et des specials teams performantes.