Par Rita Bouziane
Conseil aux femmes brésilienens de ne pas assister aux Jeux Olympiques de cet été à Rio de Janeiro, repousser les grossesseses et éviter les voyages dans certaines zones du mondes qui ont été officillement touchées dont les territoires d’outre-mer, voilà le mot d’ordre des autorités de beaucoup de pays suite à la propagation du virus Zika et la mise en évidence de possible liens entre lui et des décès de femmes enceintes, mais aussi la malformation de bébés.
Gérald Roux, journaliste au groupe france télévision reviens sur les origines, charactéristiques et mesures à prendres relatives à la propagation du virus Zika. Existant depuis 1947, et dont l’origine se trouve dans les forêts de l’Uganda, il était assez commun de le contracter nottement en Afrique et en Asie. Aujourd’hui, avec l’accentuation des flux humains mais aussi des échanges de bien, le virus a commencé à se propager fortement en Europe de l’Ouest, ainsi qu’en Amérique.
Pourquoi s’y intéresser, maintenant ?
Jusqu’à présent, les personnes atteintes n’étaient que atteintes pendant deux jours à une semaine qu’à une fièvre, une éruption cutanée (exanthème) et une conjonctivite. Mais ce qui inquiète réellement les spécialiste, se sont les effets sur les femmes enceintes.
En effet, le nombre de femmes enceintes décédées des suites de la contraction du virus s’accroît doucement avec nottement un cas récent en Espagne et trois en Colombie ? Selon le Haut Conseil de Santé Publique, « l’hypothèse d’une relation de cause à effet entre la recrudescence de cas de microcéphalies fœtales ou néonatales et une infection par le virus Zika chez la mère est probable« , face à cette épidémie sérieuse, la prudence est préférée. Il semblerait désormais évidement qu’il y a une corrélation positive entre la piqure de cet insecte long de cinq millimètre et la microcéphalie.
Zika et microcéphalie : corrélation positive ?
En plus de transmettre la chikungunya et la dengue, il semblerait que les femmes enceintes qui auraient été sujettes à la piqure de ce moustique donne naissance à des nourissons dont le périmètre crânien ne dépasse pas trente-trois centimètres, d’où un risque de hausse de la mortalité infantile. Plus loin encore, cette malformation crânienne peut entrainer un arrêt du dévelopement du cerveau d’où un retard mental plus ou moins profond du nourrisson qui se traduira à l’âge adulte par leur atteinte à l’âge adulte du syndrome de Guillain Barré.
Quoique très rare, ce syndrôme se traduit par un affaiblissement des nerfs périphériques, entrainant sur le long terme une paralisie allant parfois jusqu’à affecter le système respiratoire. Même si les causes de ce syndrôme sont encore méconnues, il est possible d’affirmer qu’il à une origine auto-immune ce qui rend la thèse de sa contraction après avoir été enfanté par une mère atteinte du virus Zika plausible. Ce syndrôme n’est cependant pas contagieux.
Contraception : une mesure qui divise encore
Enfin, pour ce qui est de la transmission du virus Zika, il semblerait qu’il soit possible d’en contracter les symptômes dans le cadre de rapports sexuels c’est pourquoi les autorités britanniques et irlandaises ont fortement conseillé « au partenaire masculin d’une femme enceinte ou ayant un projet de grossesse lorsqu’il est ou a été exposé au Zika » dans un discours de la minsitre de la santé, de ce jeudi 3 février. Cependant, l’ensemble des pays majoritairement touchés par le virus n’autorisent pas l’accès à la contraception et l’avortement y est illégal, voilà pour l’ONU a demandé l’autorisation d’urgence à l’accès aux moyens de contraception ou l’avortement en cas de contraction du virus ou de volonté de retarder la grossesse. Selon le haut-commissaire de l’ONU, le jordanien Zeid Ra’ad Al-Hussein, « le conseil adressé aux femmes de retarder la grossesse ignore le fait que beaucoup d’entre elles n’ont tout simplement pas le pouvoir de décider si ou quand elles veulent tomber enceintes dans un environnement où la violence sexuelle est monnaie courante »
Le moustique-tigre n’en a donc pas finis d’inquiéter puisque l’OMS a décrété ce lundi 1 février à Genève qu’il s’agissait désormais d’une épidémie mondiale dont « l’étendue géographique des espèces de moustiques qui peuvent transmettre le virus, l’absence de vaccin et de tests fiables, ainsi que le manque d’immunité de la population dans les pays nouvellement touchés (…) constituent des causes supplémentaires d’inquiétude ».
La précaution et la prudence sont donc à l’ordre du jour en attente de nouvelels mesures et de moyens de contrecarrer le virus. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de l’Organisation Mondiale de la Santé : http://www.who.int/mediacentre/factsheets/zika/fr/