Extraite de son album « Frontières » paru en 2010, Angela signait le retour de Yannick Noah sur la scène musicale. Toujours aussi engagé, l’artiste nous transporte dans l’Amérique de la fin des années 1960, jusqu’à la première décennie du XXème siècle. Entre hommages à des figures engagées telles que Martin Luther King, les Black Panthers et (surtout) la militante Angela Davis, Yannick Noah nous rappel que pour en venir à élire son premier président noir en 2008, la société américaine a du passer par des périodes de luttes instables, marquées par les combats de personnes dont le courage transcendera les époques. Aussi, même si la chanson est plongée dans un contexte historique bien précis de l’histoire du XXème siècle, c’est avant tout un texte sur l’engagement et l’humanité que Yannick Noah nous offre.
1968, l’Amérique est figée, un ange proteste, les écrous sont rouillés.
I’m black and I’m proud, le souffle des ghettos.
Les gants noirs se lèvent, un soir à Mexico.
Le rêve martyrisé de Martin Luther King.
Une enfant nue, brûlée, Bobby qu’on assassine.
Panthère noire traquée, leçon d’intolérance.
Cette femme est coupable, coupable d’espérance.
Oh ! Angela, Angela, my home is your home.
Oh ! Angela, Angela, you know you’ll never walk alone.
En novembre 2008, un soir à Chicago
Les États qui s’unissent et changent de peau.
Si le monde s’incline et nous parle de chance
Ce soir, Angela, c’est à toi que je pense.
Oh ! Angela, Angela, my home is your home.
Oh ! Angela, Angela, you know you’ll never walk alone.
Angela my sister, Angela my sister, my home is your home.
Angela my sister, Angela my sister, ton nom dans nos vies résonne.
Oh ! Angela, Angela, my home is your home.
Oh ! Angela, Angela, ton nom dans nos vies résonne.
Angela my sister, Angela my sister, my home is your home
Angela my sister, Angela my sister.
Angela, Angela, my home is your home.